Dans la rediffusion (disponible ici), à 37 minutes et 22 secondes, on peut entendre Brotz s’adresser à Cassis: «Des patients dans les hôpitaux, même s’ils ont été admis pour autre chose, sont appelés patients Covid car testés positifs. Vous n’avez pas vraiment de vue d’ensemble.» A quoi le président de la Confédération répond Suisse :
«C’est normal. Quelqu’un qui meurt dans un accident de voiture et qui est testé positif est compté comme un décès Covid.
Cela dépend de la définition. Des définitions ont été établies dans le monde entier, et elles doivent s’appliquer partout.» Précision apportée par la suite: c’est l’OMS qui a établi cette classification.
Choquante affirmation. Depuis deux ans, on nous bassine donc avec les chiffres des patients hospitalisés et des décès liés au Covid. «Ne pas surcharger les hôpitaux» était le crédo unanime de tous les partis politiques. On nous l’a répété, puis on nous a enfermés, on nous a enjoints à mettre le masque, à se faire vacciner. Et maintenant, nous apprenons par notre président de la Confédération, médecin de profession, que l’OMS compte arbitrairement tous les patients hospitalisés et décédés en étant positifs, même si la cause des admissions et des décès n’a rien à voir, comme des patients Covid et des morts du Covid.
Faire gonfler les chiffres pour créer une ambiance de pandémie meurtrière (la plus meurtrière depuis des décennies), de peur paralysante qui empêche toute réflexion rationnelle, provoquer l’exclusion de tout débat, le rabâchement des consignes et des mêmes messages, dénigrer les avis opposés, diviser le peuple et mettre la pression aux citoyens pour qu’ils se fassent vacciner… Il faudrait reconnaître que l’OMS a fait preuve, si tout cela est réfléchi, d’une stratégie diabolique.
Si cette affirmation de M. Cassis est vraie et que les statistiques hospitalières sont truquées, c’est non seulement un scandale monstrueux, mais cela donnera raison à toutes celles et ceux qui méprisent le monde médical, car aucun médecin, aucune infirmière, aucun scientifique, aucun modélisateur, aucun journaliste médical ne devrait approuver une telle façon de faire. La confiance dans les autorités sanitaires serait dès lors terriblement ébranlée.