Le 14 juin dernier, les commissions de gestion du Parlement avaient fait savoir dans un rapport qu’Alain Berset n’avait pas bénéficié de traitement de faveur de la part du Ministère public de la Confédération dans le cadre de l’enquête sur la tentative de chantage dont il a fait l’objet.
Toutefois, selon le Sonntagsblick, la sous-commission de gestion du Conseil des Etats, responsable de la Chancellerie fédérale, veut désormais faire la lumière sur l’énigme de la correspondance partiellement effacée dans cette affaire de chantage, liée à une ancienne maîtresse du conseiller fédéral à la tête du Département fédéral de l’intérieur. « C’est ce qui est envisagé, oui », a déclaré au journal alémanique le conseiller aux Etats Daniel Fässler (Centre/AI), président d’une des sous-commissions.
Il s’agit de comprendre où sont passés les mails échangés entre l’ancien secrétaire général du conseiller fédéral et la femme qui a fait chanter le Fribourgeois. Et de déterminer ce que savait le ministre de l’Intérieur, demande en substance le journal, qui laisse entendre que la situation pourrait se compliquer pour Alain Berset.
Au terme de ces investigations, la sous-commission définira si une enquête sera ouverte ou non.